« Apprendre à être en retard, pour les nuls ! », un bouquin approuvé par la SNCF.
La SNCF, ou la société qui t’aide à être en retard pour tout rendez-vous de la journée ! Pour une réunion d’affaire, pour des retrouvailles entre amis, ou même pour rater son train, la SNCF est là pour vous !... Ah mais c’est vrai, personne ne veut être en retard, j’avais oublié. Chose que la SNCF n’a visiblement pas compris. Car attendre une heure trente un trains qui ne vient pas, c’est pas marrant.
Oui, ce vendredi, j’ai attendu mon frère à la gare de Valence TGV pour le récupérer et aller au ski avec ma famille. Nous devions arriver vers 19h30 voir 20h00 au max… bah à 20h00, on y était encore à la gare. C’est pas que je n’aime pas attendre dans le froid mais… Bah si, je n’aime pas attendre dans le froid.
Tu arrives, devant le panneau qui indique les trains qui arrivent et partent d’ici, et tu te rends compte que tu dois poireauter une heure. Sachant que, pour faire bonne figure, tu es arrivé en avance – TOI – quinze minutes plus tôt, bah tu sais que tu vas attendre comme un con. Merci la SNCF ! Je ne sais pas ce que je serais sans vous… en avance ? Oui, pas con.
Pendant les soixante minutes à attendre, tu vas et vient dans la gare, tu marches, tu vas sur les quais, tu te fais chier grave, et tu écoutes surtout les annonces des trains en retard, avec leur raison des plus insolite.
Déjà, entendre « En raison d’un problème de fermeture des portes, le train en partance de Lille Europe et à destination de Bordeaux sera en retard de une heure environ », ça fait con. Sans déconner, un train qui ne ferme pas ses portes ! Mais c’est de se foutre de la gueule du monde ! Problème sur la voie, ça passe encore, mais des portes qui ne se ferment pas ! Tu sais que tu vas être en retard pour si ça se trouve le rendez-vous le plus important de ta vie à cause de putains de portes ! Mais si tu le racontes, tu passes pour un con !
D’ailleurs, tu passes aussi pour un con devant les contrôleurs. Enfin, ce sont surtout eux qui te prennent pour un con. Essayant de trouver un train qui va venir ici plus tôt, tu vas voir les gérants des voies. Tu commences ta phrase, tranquille : « Bonjour, je viens de voir que le train qui devait arriver à Valence à 18h15 n’est toujours pas arriver, et je voudrais savoir si… » puis le gars te coupe la parole pour te dire de haut « Normal, il aura une heure trente de retard « (oui, le retard à augmenter entre temps).
MAIS SANS DECONNER ! Je n’étais pas sûr, car j’ai appris à lire à l’école primaire, et ça fait loin tout ça, donc je préfère m’assurer que je sais encore bien lire. Merci beaucoup (petit con) !
En même temps, tu écoutes ce que le talkie-walkie du contrôleur qui est un poil, voir beaucoup trop fort, annonce. « Vite, on va intervenir sur la voie trois ! Choper le ! », Puis le gars qui baisse le son comme si de rien était. Non, là, tu ne flippes pas comme un fou, non, du tout. Ceci dit, tu oublies d’insulter la personne avec qui tu parlais car il te prenait pour un con, et tu sors de la gare rapidement pour peur qu’une possible bombe explose, ou quelque chose du genre. Et tu attends donc le train en stressant, et essayant de positiver, et te dire que tout va bien se passer. Puis quand il arrive, tu rentres vite dans la voiture pour te tirer de là.
Voilà donc la raison de mon retard avant d’aller au ski ! Et va dire ça aux personnes qui te reçoivent, je ne pense pas qu’ils vont te croire facilement. Limite, tu les prends pour des cons.
Merci qui ? Merci la SNCF !